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La sécurité au premier plan

Avez-vous déjà réfléchi au fait qu’un accident du travail pourrait survenir dans le cadre de votre emploi? Que ce soit dans les bureaux, les usines ou les chantiers, connaissez-vous les risques auxquels vous faites face? Et si cet accident survenait à un de vos collègues, comment réagiriez-vous? 

Nous sommes tous exposés à un risque d’une façon ou d’une autre.

  • En manquant une marche d’escalier parce qu’on est trop occupé à répondre à un courriel sur notre cellulaire;
  • En omettant de cadenasser une zone à risque;
  • En ne portant pas nos EPI là où ils sont prescrits, etc.  

Récemment, un jeune travailleur s’est pris la main dans une plieuse et il en est malheureusement résulté la perte de trois doigts. Le travailleur a été pris en charge à l’hôpital et ses collègues sont dévastés par l’évènement. Comment aurait-il pu éviter cet accident? Comment agir sur notre milieu de travail afin que cela ne se reproduise plus, se demandent ses collègues qui eux, n’ont pas eu d’accident depuis longtemps?

Sachez que vous avez le droit – et le devoir même - de déclarer toute situation qui vous semble dangereuse. Agissez comme agent de changement!

Vous pouvez aussi prendre action sur votre environnement de travail en assurant une bonne tenue des lieux, en portant vos équipements de protection individuelle, en respectant les règles de sécurité et en déclarant les évènements. Il est pour l’instant difficile de dire si ces éléments auraient pu empêcher l’accident. Cependant, je crois qu’ils auraient eu une forte influence positive sur la situation.

Si vous avez besoin de formation dites-le. Si votre situation de travail est dangereuse, dites-le à votre contremaître et agissez sur la situation. Pensez aux risques avant de débuter les travaux et assurez-vous de les contrôler. 

Demandez de l’aide si vous en avez besoin, intervenez si votre collègue s’expose au danger. Toutes ces choses aideront à éviter que d’autres accidents se produisent.

J’ai une pensée pour ce travailleur accidenté : qu'aurions-nous pu faire pour s’assurer qu’il retourne à la maison dans le même état qu’il était arrivé le matin, soit en pleine santé?